Livres (monographies/collectifs)

  1. Nom en petites majuscules et Prénom/Initiale du prénom de l’auteur (en cas de collectif : suivi de la mention (dir.), pour directeur de publication)
  2. Titre complet de l’ouvrage en italique (à chercher sur la page de garde)
  3. Nombre de tomes* ou de volumes* (préciser le titre du tome/volume utilisé quand il existe)
  4. Mention précise de l’édition si ce n’est pas la première (2e éd, éd. revue et corrigée…) ou de la traduction
  5. Lieu d’édition en français
  6. Maison d’édition
  7. Date d’édition et date de la 1re édition entre crochets si nécessaire

Le titre complet ou en abrégé de la collection et le numéro du tome ou du volume seront donnés directement après le titre ou, entre parenthèses, en fin de référence.

Exemples :

Burns J. H. (dir.), Histoire de la pensée politique médiévale, trad. française Ménard J., Paris, PUF, 1993 [1988] (Léviathan).

Labrousse Élisabeth, Une foi, une loi, un roi ? La révocation de l’Édit de Nantes, Paris, Payot, 1985 (Histoire et société, 7).

Lefranc Georges, Histoire du Front populaire, 1934-1938, 2e éd. revue et augmentée, Paris, Payot, 1974.

Lepelley Cl. (dir.), Rome et l’intégration de l’Empire, 44 av. J.-C.-260 ap. J.-C., t. II, Approches régionales du Haut-Empire romain, 2e éd., Paris, PUF, 2004 [1998].

Articles de périodique

  1. Nom en petites majuscules et Prénom de l’auteur (cf. Livre)
  2. « Titre complet de l’article entre guillemets »
  3. in
  4. Titre complet ou en abrégé de la revue en italique
  5. Volume ou numéro précédé de l’abréviation vol./n°
  6. Date d’édition entre parenthèses
  7. Pages ou colonnes (précédé de l’abréviation p./col.)

Exemples :

Bullough Donald A., « Reminiscence and Reality. Text, Translation and Testimony of an Alcuin Letter », in Journal of Medieval Latin, vol. 5 (1995), p. 174-201.

Le Roux P., « Regarder vers Rome aujourd’hui », in Mélanges de l’École française de Rome. Antiquité, vol. 118, n° 1 (2006), p. 159-166.

Ronzeaud Pierre, « L’espace dans les utopies littéraires du règne de Louis XIV », in Études Littéraires, vol. 34/1-2 (2002), p. 277-294.

Vion A., « L’invention de la tradition des jumelages (1951-1956) : mobilisations pour un droit », in Revue française de science politique, vol. 53, n° 4 (2003), p. 559-582.

Articles d’ouvrages collectifs et notice de dictionnaire

  1. Nom en petites majuscules et Prénom de l’auteur de l’article (cf. Livre)
  2. « Titre complet entre guillemets »
  3. in
  4. Si l’ouvrage est placé sous la direction d’un ou de plusieurs directeurs, ces derniers sont pris comme auteurs ; leurs Noms en petites majuscules et prénoms sont alors placés en tête de référence suivis de la mention (dir.)
  5. Titre complet de l’ouvrage (y compris la mention du colloque) ou du dictionnaire en italique
  6. Lieu et maison d’édition
  7. Date d’édition
  8. Pages (p.) ou colonnes (col.)

Exemples :

De Vriend Fr., « Légende », in Vauchez A. (dir.), Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Paris, Cerf, 1997, p. 879-881.

Joutard Philippe, « 1685, une fin et une nouvelle chance pour le protestantisme français », in Magdelaine Michelle, Von Thadden Rudolf (dir.), Le refuge huguenot 1685-1985, Paris, Armand Colin, 1985, p. 13-30.

Leman-Delerive G., « À propos des phénomènes d’immigrations en Gaule du Nord pendant l’époque celtique », in Compatangelo-Soussignan R., Schwentzel Chr.-G. (dir.), Étrangers dans la cité romaine. Actes du colloque de Valenciennes (14-15 octobre 2005) ‘Habiter une autre patrie’ : des incolae de la République aux peuples fédérés du Bas-Empire, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2007, p. 173-187.

Thèses ou mémoires inédits

  1. Nom en petites majuscules et Prénom de l’auteur (cf. Livre)
  2. Titre complet en italique (cf. Livre)
  3. Type de travail (mémoire, thèse…) et diplôme concerné avec mention inédit
  4. Université
  5. Année académique

Exemples :

Claassens Chr., Le théâtre dans la cité de Liège au Siècle des Lumières, mémoire de licence en histoire, inédit, ULiège, année académique 2003-2004.

Marichal Anne-Catherine, Débuts et réalités de la CECA. Les réactions de la sidérurgie belge (10 août 1950-1er mai 1953), mémoire de licence en histoire, inédit, ULiège, année académique 1988-1989.

Site Internet et documents électroniques

  1. Éventuellement : titre de la page consultée (équivalent de la notice d’un instrument de travail)
  2. Auteur (Nom Prénom / Institution, groupe, association)
  3. Titre de la page d’accueil ou de la section du site consultée en italique
  4. [en ligne]
  5. Adresse URL de la page où a été trouvée l’information (cette adresse n’est utile que si elle peut être retapée par le lecteur depuis votre travail en version papier : ne citez dès lors que de courtes URL – 1 ligne maximum.) Si l’URL est trop longue, il existe des sites qui proposent des outils pour la raccourcir : https://cutt.ly/fr, https://urlr.me/
  6. Date de la dernière consultation du site et date de la dernière mise à jour (En effet, une page pouvant être modifiée ou disparaître à tout moment, il est important de se prémunir en figeant dans le temps la consultation.)

Exemples :

« Hubert Velut », in Bibliothèque nationale de France, Data BNF, [en ligne], http://data.bnf.fr/12230129/hubert_velut/ (page consultée le 02/05/2018, dernière mise à jour le 15/02/2018).

Attention ! La référence d’un article de périodique mis en ligne sous format PDF est identique à celle d’un document papier.

Exemples :

L’article suivant téléchargé sur le portail de revues Persée (http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_2000_num_55_4_279887) se référencera comme suit : Boureau Alain, « Des politiques tirées de l’Écriture. Byzance et l’Occident », in Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 55, n° 4 (2000), p. 879-887.

Remarque :

Le développement d’Internet en tant qu’espace informationnel apporte beaucoup d’avantages, mais pose également divers problèmes, dont le principal est celui de la fiabilité de l’information disponible sur les réseaux. C’est pourquoi il est essentiel de rester critique face aux ressources disponibles sur Internet, en cherchant d’une part à connaître la qualité d’un site Web (mise en forme, auteur, contenu, objectif du site) et d’autre part à recouper les informations avec des ouvrages de référence reconnus par la communauté scientifique.

Remarques à propos du système de référence présenté

  • Chaque élément de la référence doit être séparé du précédent par une virgule. La référence se clôt par un point.
  • Si l’ouvrage comporte dans ses éléments de référence une faute manifeste, la recopier telle quelle et ajouter à la suite de l’élément fautif [sic] pour signaler que l’historien n’est pas à l’origine de l’erreur.
  • Toute citation est admise « entre guillemets » avec mention des références précises.
  • Tout mot en langue étrangère est écrit en italique.
  • Dans le corps du texte, il faut respecter les règles de citations et mentionner les titres d’ouvrages ou de périodiques en italique.
  • Lorsque le texte est au format électronique, le titre d’un livre doit être mis en italique. Lorsqu’il est manuscrit, tout élément devant être en italique doit être souligné.
  • L’utilisation d’une abréviation nécessite que l’abréviation soit universellement reconnue ou qu’elle ait été préalablement mentionnée dans une table des abréviations placée en tête du travail.

Mention de l’auteur

  • S’il y a deux ou trois auteurs, leurs prénoms et noms doivent apparaître. S’il y a plus de trois auteurs, le travail peut être classé au nom du premier auteur, suivi de la mention et alii ou et al.

Mention du titre

  • Lorsque le texte est au format électronique, le titre d’un livre doit être mis en italique. Lorsqu’il est manuscrit, tout élément devant être en italique doit être souligné.
  • L’utilisation d’une abréviation nécessite que l’abréviation soit universellement reconnue ou qu’elle ait été préalablement mentionnée dans une table des abréviations placée en tête du travail.

Précisions d’éditions

  • Si le lieu ou la date d’édition n’ont pas été trouvés sur la page de titre, mais à un autre endroit, les mettre entre crochets.
  • Si le lieu d’édition manque et ne peut être trouvé, remplacer cette mention par [s.l.], sans lieu, sine loco.
  • Si la date d’édition manque et qu’elle ne peut être trouvée, remplacer cette mention par [s.d.], sans date, sine dato.
  • Si le lieu et la date d’édition manquent et ne peuvent être trouvées, remplacer cette mention par [s.l.n.d.] , sans lieu ni date.

Dans une bibliographie

  • Tous les ouvrages (sources et travaux) utilisés dans un travail doivent être mentionnés dans la bibliographie placée en tête ou en fin de volume. Au sein de cette liste, il convient de distinguer les sources des travaux. Les sources seront mentionnées dans une première partie. Les travaux viendront dans une seconde partie, classés par ordre alphabétique d’auteurs.

Comment insérer ses références bibliographiques ?

Toute citation ou tout emprunt à un autre auteur doit s’accompagner d’un chiffre de référence, nommé appel de note (en exposant ou entre parenthèses), qui renvoie à une note contenant l’ensemble des références bibliographiques.

Les notes peuvent être situées en bas de chaque page (notes infrapaginales), à la fin de chaque chapitre, à la fin du travail.

Dans les deux premiers cas, une numérotation continue peut être adoptée. On peut également opter pour une numérotation par page ou par chapitre.

Remarques

  1. Puisqu’il s’agit d’une référence précise, il est nécessaire de préciser la ou les pages (p.), la ou les colonnes (col.) ou le ou les folios (fo ou fol.) où le renseignement a été pris.
  2. Toute référence utilisée pour la première fois doit être complète.
  3. À partir de la deuxième mention d’une référence bibliographique, celle-ci est notée de manière abrégée soit :
    a. Nom de l'auteur en petites majuscules, Début du titre en italique, page consultée ou pagination.
    b. Nom de l'auteur en petites majuscules, Op. cit., page consultée ou pagination.
    c. Nom de l'auteur en petites majuscules, année d’édition, page consultée ou pagination.
    Ainsi :
    McKitterick Rosamond, Charlemagne. The Formation of a European Identity, Cambridge, Cambridge University Press, 2008, p. 27 peut être abrégé comme suit :
    a. McKitterick, Charlemagne, p. 27.
    b. McKitterick, Op. cit., p. 27.
    c. McKitterick, 2008, p. 27.
  4. Quand deux notes de bas de page se suivent et font référence au même auteur ou au même ouvrage ou au même article :
    On emploie la mention Ibidem, Ibid. ou Ib. lorsque l’on entend renvoyer à la même page ou au même ouvrage de la référence précédente. Si la page diffère, on l’indique.Selon les cas, la mention Idem ou Id. s’emploie au lieu du nom de l’auteur (on privilégie Eadem ou Ead. si c’est une femme) ou du nom de l’œuvre de la référence précédente.
    Ce qui pourrait donner :
    a. Ead., Perceptions of the Past in the Early Middle Ages, Notre Dame Indiana, Notre Dame University Press, 2006, p. 35-61.
    b. Ibidem, p. 65-68.
  5. S’il y a plusieurs références par notes, il est nécessaire de les séparer par un grand tiret ou un point-virgule. Les notes peuvent également contenir des précisions qui complètent le texte principal.
  6. Tout emprunt d’une citation à un autre ouvrage doit être précisément mentionné.
    Ce qui pourrait donner :
    « Le gouvernement et le sacerdoce ont chacun leurs limites, bien que le sacerdoce soit le plus grand des deux » (Jean Chrysostome, Ad populum, 3e homélie, cité par Nicol Donald M., « La pensée politique byzantine », in Burns James Henderson (éd.), Histoire de la pensée politique médiévale, trad. française J. Ménard, Paris, PUF, 1993 [1988], p. 66).
    « De chaud et froid est faite douleur très forte ; de siccité, médiocre ; d’humidité, presque nulle ou assoupie » (Ambroise Paré, Vingt-cinquième Livre des médicaments, chap. XIX, « Des médicaments anodins », p. 547, cité par Rey Roselyne, Histoire de la douleur, Paris, La Découverte/Poche, 2000 [1993], p. 77.)
modifié le 14/12/2022

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